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Auteur : Via Negativa
Perforations Festival 2011
En se posant comme être un des meilleurs acteurs slovènes pour rester le représentant d'une certaine jeune génération, pour être un de ceux sur lesquels on peut compter dans des rôles de jeunes hommes en colère du répertoire moderne, comme pour marquer les esprits de ses éclats post-dramatiques du contemporain, Marko Mandić souffre de la malédiction typique des acteurs.
De ses nombreux rôles qu’il a joués au fil du temps, il n'en reste que des bribes dans la mémoire collective, et son miroir intérieur se montre aussi brisé que lui-même.
Via Negativa pourrait représenter son salut, dans lequel tout peut se passer comme il l'espère, c'est-à-dire d'abord se détruire puis se reconstruire.
Après avoir constitué l'objet central de ses performances précédentes, il réduit désormais autant que possible sa présence et, en tant que Mandićmachine, il fait un retour vers son objectif du début, vers tous ses rôles antérieurs. Il en répète trente-sept, dans le désordre, afin de pouvoir ainsi montrer de nouveau qui est vraiment Marko Mandić.
source : Author: Via Negativa
Perforations Festival 2011
One of the best Slovenian actors who is still of a somewhat younger generation, one of those who can be counted on in the roles of the angry young men of modern repertoire, but also for post-dramatic jumps into the contemporary, Marko Mandić suffers from the typical actors’ curse. From the many roles he has played, he is left with fragments, and his inner mirror is as broken as he is, himself. Via Negativa is his salvation, in which everything can be as he wishes, which is firstly to disassemble and reassemble himself. After making himself the focus of earlier performances, he now rations his own presence as much as possible, and as Mandićmachine he returns to his starting point – to all of his previous roles. He repeats 37 of them, not chronologically, so that he can, in that way, show again who Marko Mandić really is.
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