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Le bonheur dans les mains

Article de Jean-claude Blanchard : le texte original est apparu dans le site admeo.over-blog.com qui n'existe plus ! 😧 😢
remerciements à Jean-Claude de m'avoir autorisé à vous offrir cette page.

Hier soir, j'ai laissé mes mains peindre. Ce soir, je laisse mes mains écrire. Chaque soir, dès que je peux, je laisse mes mains créer. Elles sont tellement heureuses de pouvoir s'exprimer spontanément, sans contrainte, simplement animées de l'envie de partager le bonheur qu'elles ont de pouvoir créer. C'est inouï, le pouvoir de créer du bonheur.

Du bonheur, oui, mais quel bonheur ? Au fait, c'est quoi, le bonheur ?

 

Le bonheur n'est pas une habitude.
L'habitude, c'est pourtant de s'intéresser au malheur.
Mais un malheur n'est pas le bonheur.

Même si on s'intéresse au malheur des autres. C'est cependant le malheur qui fait vendre, pas le bonheur. J'ai découvert que le bonheur éprouvé par le commun des mortels n'a rien à voir avec le vrai bonheur. C'est un bonheur qui est toujours dépendant de quelque chose, d'un événement ou de quelqu'un. Il est très fragile parce qu'il peut être arraché à tout instant. Mais le bonheur de mes mains, c'est mon bonheur à moi, un bonheur que personne ne peut arracher. Ce bonheur-là, c'est le bonheur d'être soi-même, en harmonie avec sa propre nature. Ce bonheur-là n'est pas un bonheur extérieur. C'est un bonheur intérieur, un torrent de bien-être qui coule avec limpidité dans les sinuosités de l'esprit. Ce bonheur-là, il faut faire l'effort d'aller le chercher, à l'intérieur de soi, dans le monde intérieur, et non pas dans des éléments extérieurs qui ne savent que procurer un bonheur matériel, passager et totalement soumis. Ce bonheur-là n'a rien à voir avec le matériel. Plus on possède, plus on veut posséder mais on n'est pas plus heureux, parce que tant qu'on ne possède pas plus, on est pas heureux, on est envieux. Et tant qu'on est envieux on est malheureux.

 

Le bonheur n'est pas sur Terre.
La Terre, c'est pourtant un formidable cadeau.
Mais un cadeau n'est pas le bonheur.

La planète Terre, jusqu'à preuve du contraire, n'a rien de comparable dans l'Univers. C'est un magnifique gâteau offert en partage aux créatures locataires de la planète. Un énorme gâteau, gratuit, assez énorme pour satisfaire l'appétit de toutes les espèces. Il suffisait juste de se servir en partageant équitablement et raisonnablement. Et bien une espèce dominante appelée espèce humaine n'a pas respecté ces règles pourtant pleines de bon sens. Elle a décidé que ceux qui voulaient manger du gâteau devaient le gagner. Alors il y a des clubs qui se sont formés. On les appelle pays, sociétés, partis, églises, mouvements... Il y a le club de ceux qui ont vu le gâteau en premier, le club de ceux qui sont plus près du gâteau, le club de ceux qui pensent que le gâteau est à eux, le club de ceux qui pensent avoir besoin de plus de gâteau, le club de ceux qui cherchent à savoir si le gâteau est vrai ou faux… Et pourtant, c'est tellement bon de manger le gâteau de la vie. On ne devrait avoir besoin de la permission de personne. Mais l'être humain n'a pas décidé lui-même d'être compliqué, c'est sa nature. Alors que la vie n'aspire qu'à être mangée, pour pouvoir se renouveler, pour que le prochain gâteau puisse arriver. C'est ça qui est magique : quand le gâteau est fini, la vie en amène un autre, et ainsi de suite.

 

Le bonheur n'est pas dans l'immobilisme.
L'immobilisme, c'est pourtant la prudence.
Mais la prudence n'est pas le bonheur.

Il faut voyager à l'intérieur de la vie. La vie est un voyage dans lequel l'être humain est un touriste. Il arrive un beau jour sans passeport ni visa, pour découvrir une contrée fabuleuse qui s'appelle la vie. Et plus il voyage, plus il apprend, plus il comprend, plus il regarde, plus il communique, plus il dialogue, alors plus il est vivant. S'il vient à contracter la maladie de la routine, il se retrouve au lit pour le reste de sa vie, sans joie et sans passion. Le voyage de l'être humain, c'est de découvrir lui-même qui il est, quel est son talent, quelle est sa nature. Si sa nature est d'être un artiste et qu'il est devenu un ingénieur d'études parce que ses parents l'ont poussé à en devenir un sans se soucier si cela correspondait à sa nature, il risque d'être toujours malheureux. Une partie fondamentale de son être ne sera jamais satisfaite, ce qui produira en lui un sentiment de quelque chose de raté. Alors, il faut que sa vraie nature ressorte un jour où l'autre. Chaque être humain a une nature à développer et à réaliser. Si personne ne s'interpose, une graine de fleur devient une fleur. Les premières années de la vie de l'être humain sont très importantes pour sa découverte intérieure. Or on n'apprend pas aux enfants à être eux-mêmes, on leur apprend à être quelqu'un. On base l'essentiel de leur éducation sur l'ambition et la compétition, mais pas sur la recherche de leur individualité et leur nature. On considère intelligent celui qui a la possibilité de mémoriser le plus d'informations, alors que l'intuition, les sentiments, la sensibilité, sont considérés comme des valeurs secondaires.

 

Le bonheur n'est pas dans la routine.
La routine, c'est pourtant la tranquillité.
Mais la tranquillité n'est pas le bonheur.

C'est étonnant comme l'être humain a peur du changement et de la nouveauté. Il s'est créé une vie de routine où tout est programmé, prévu, aseptisé et sécurisé. Ainsi il pense être heureux. Pourtant, le changement est la valeur fondamentale de la vie. Chaque instant est nouveau, tout change et c'est bien ce qui fait la beauté de la vie. L'un des éléments indispensables au bonheur est d'apprendre à aimer le changement. Le bonheur est une surprise, il ne se prévoit pas, il ne se prépare pas, il survient. Une vie monotone n'a pas de goût. Etre heureux c'est être présent en étant conscient de chaque moment qui passe. Etre heureux c'est être flexible au changements de la vie. Le bonheur est la récompense de celui qui vit des moments d'exception, des moments rares, qui embrasse la vie dans sa totalité. Etre heureux, c'est être soi-même, accepter et surtout ne pas comparer. La comparaison ne sert à rien puisque chaque être est unique, chaque minute est unique, chaque jour est unique, chaque être est un changement, chaque minute est un changement, chaque jour est un changement.
Ce soir, le bonheur est dans mes mains, parce que mes mains créent. Et créer c'est être en contact direct avec la vie. Chaque être a en lui un talent qui a besoin de s'exprimer. Quand mes mains créent, c'est tout mon être qui crée, qui est harmonie, en communion. Mes mains créent des mots qui deviennent des textes. Elles créent des esquisses qui deviennent des tableaux. Je ne suis pourtant pas ce que l'on peut appeler un écrivain ou un peintre mais il se trouve que j'ai découvert cette capacité en moi, qui demande à mes mains de créer des écrits et des toiles. Donc je les laisse s'exprimer pour mon seul plaisir. Par pur bonheur. Sans ambition. Simplement pour utiliser cette aptitude naturelle. C'est un bonheur immense quand le texte arrive à sa fin, ou quand je mets la dernière touche au tableau, même si j'extériorise toujours une certaine insatisfaction. Tout ce qui provoque en moi un sentiment de bonheur a quelque chose à voir avec ma nature. Dès que mon être se remplit de bonheur, je sais que j'ai touché le centre de moi-même. Quand je touche le centre de mon être, la vie devient un immense plaisir, une joie sans fin, une aventure qui n'en finit pas, parce que je vis intensément chaque moment. Je suis toujours dans mon maintenant, il n'y a pas d'autre temps. Mon instant présent est furtif mais éternel. Il a été, il est, et il sera toujours mon maintenant. C'est pour cela que je n'ai pas un instant à perdre et que je ne perds aucun instant. Mon bonheur est dans l'instant. Pas dans mon passé qui n'existe plus ni dans mon avenir qui n'existe pas encore et dont je ne peux rien présager.

 

Alors mes mains créent. Dans l'instant, mais pour l'éternité.

C'est ça, mon bonheur.
C'est ça, le bonheur. Etre soi-même et s'en satisfaire.

 

admeo nefertiti

 

 

Jean-Claude Blanchard Jean-Claude BLANCHARD

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